La luminothérapie est depuis peu entrée dans l’arsenal thérapeutique de deux Ehpad ardéchois. Présentation d’une technique novatrice.
Depuis juillet 2023, les résidences-Le Grand Pré et Beauregard à Vernoux-en-Vivarais ont adopté une approche novatrice : la luminothérapie. Financé par la Fondation Henri Babouin-Jaubert Génération Solidaire, ce projet révolutionnaire, développé par la société belge internationale Psychomed, offre une alternative non-médicamenteuse pour favoriser la détente et le relâchement.
TECHNOLOGIE ET BIEN-ÊTRE
Cette technologie de pointe, fruit de 25 années de recherches en neurosciences, combine deux techniques pour induire un état profond de relaxation. D’une part, la luminothérapie utilise la stimulation par la lumière à des rythmes spécifiques pour favoriser le lâcher-prise. D’autre part, la relaxation est guidée par la voix à travers des sons, des musiques et des paroles, permettant ainsi une écoute subconsciente. Pour les résidents, cette approche non-médicamenteuse est très profitable.
DES BIENFAITS MULTIPLES
Elle favorise l’initiation à la méditation et améliore la qualité du sommeil. Sylvain Guillaume, directeur de la résidence du Grand pré d’Alboussière, souligne : « Un diagnostic préalable a été réalisé pour évaluer les bienfaits des prises en charge globales non médicamenteuses. La lumière pulsée, avec ses clignotements rythmiques, agit pour stopper les pensées et conduire l’utilisateur vers une relaxation profonde. Les effets bénéfiques de cette méthode s’étendent à la réduction du stress, de l’anxiété, des douleurs, voire des addictions telles que l’alcool ou le tabac. De plus, elle a fait ses preuves dans divers domaines tels que le bloc opératoire, la psychiatrie et même les laboratoires du sommeil. »
RENFORCEMENT DE LA CONFIANCE
Sylvain Guillaume et Pascal Tanchon, directeur de la résidence Beauregard à Vernoux, ainsi que les cadres de santé, dirigent ce projet avec détermination. Leur objectif est de croiser les résultats pour mesurer l’impact de cette approche sur la prise en charge et l’accompagnement des résidents. Les animatrices, aides-soignantes et infirmières jouent également un rôle crucial dans l’explication et l’encadrement de cette nouvelle méthode, renforçant ainsi la confiance des résidents envers le personnel qui les entoure au quotidien.
Hebdo de l’Ardèche • 7 mars 2024